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Journal d'un Cavalier

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Message  Mat Mer 2 Nov - 16:28

Voilà ça fais des mois que j'avais promis un rp digne de ce nom alors voilà, je m'y suis mis smile Chaque ligne signifie un nouvelle page. J'espère que vous apprécierez ok






Journal d'un Conscrit




Post-Scriptum: Je ne vais ni vous conter une histoire, ni vous en inventer une. Ce que je vais vous raconter ici n'est pas issu de l'imagination d'un homme, mais c'est l'histoire d'un homme, la manière dont il a vu les choses mais le plus important, ce qu'il a pu observé: les triomphes qu'il a admiré mais aussi les horreurs qu'il a du subir. Cette histoire, c'est celle d'un soldat, d'un cavalier mais surtout d'un hussard. Cette histoire n'es commune a aucune autre, elle m'est unique, bien que je l'aie partagée avec des dizaines de personnes durant bien longtemps.


C'est l'histoire d'un helvète, d'un hussard mais par dessus tout, d'un homme qui a gagné le droit de survivre...






Prologue
25 Décembre 1804



Ca y est. Le jour tant redouté va arriver. La contribution de Genève aux contingents helvète qui vont devoir se former pour rejoindre la prochaine campagne prévu par cet "Empereur des français" contre les autres puissances monarchique d'Europe. Je ne vois pas pourquoi cette espèce de fou veut repartir en guerre alors que la paix est de rigueur en se moment. Je veux bien que je ne soit pas un génie militaire, mais pourquoi veut il autant repartir en guerre contre les plus grande puissance d'Europe ? C'est perdu d'avance: comment voudrait on pouvoir affronter seul les 4 plus grandes puissances du monde ! Sur mer, la Grande-Bretagne a le contrôle et est protégée par la Manche. Sur terre, la Prusse et l'Autriche forme un bloc des plus massif malgré leur récentes défaites et la Russie a le soutien de centaines de milliers d'hommes venant de tout son très large territoire ! La France n'a aucune chance même si "l'Empereur" est un si génial stratège, pour moi c'est réglé d'avance et il soutire bien trop d'homme à ce pays qu'il a lui même aidé a fonder !

Je n'ai aucune intentions de m'engager, mais connaissant mes parents, il vont sans aucun doute me forcer a me joindre au contingent pour "la gloire de la patrie". Je souhaite ardemment faire la gloire de ma patrie, mais pas en faisant couler le sang d'autrui et surtout pas le mien d'ailleurs ! Mourir pour la patrie c'est quelque chose de très bien, mais je ne vois pas en quoi on peut aller gagner l'honneur de la guerre et une mort de guerrier alors que ceux contre qui je devrais aller me battre n'ont rien contre moi, je n'ai rien contre eux et pourtant, l'on devrait aller s'entre tuer par le bon vouloir de personnes que l'on n'a jamais vu, que l'on ne verra probablement jamais ainsi que pour "gagner la gloire de sa patrie"... en tuant ? Je n'y vois pas la gloire. Je ne vois rien et ne veux rien voir à un pays qui fait sa gloire dans le sang des autres et surtout dans le sang des siens. Malheureusement, je crains de ne pas avoir le choix lorsque l'heure arrivera. J'espère que je pourrais m'y soustraire, mais je ne me fais pas trop d'illusions tant les recruteur en font fi. Tout ce qui les intéresse c'est de nous envoyer à la mort et de toucher leurs pécule après avoir "fait leur devoir"...


...pour la gloire de la patrie




j'espère que cette introduction vous a plus, et si c'est le cas, je m'attellerais à penser à la suite smile
Et désolé pour les quelques faute d'accords clin d\\'oeil


Dernière édition par Mat le Dim 1 Juil - 16:40, édité 4 fois
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Message  Mat Mer 2 Nov - 16:37

Voici la très paradoxale partie 2 qui est en fait le chapitre 1 de l'aventure de ce conscrit dans l'univers terrible de la guerre. Enjoy ok




Chapitre 1

Une journée inoubliable
26 Décembre 1804


J'enrage ! Comment ont ils osé faire un coup pareil ! Je suis si en colère que je manque de trouer la page de ce journal à l'heure où j'écris ! Je n'ose vous raconter la fureur qui m'habite, mais je vais vous en conter la raison.

Le 26 Décembre était le jour où la conscription devait avoir lieu. J'avais prévu de partir de Genève le temps qu'il fallait pour que j'échappe au recrutement et me faire oublier par mes parents et l'administration et revenir tranquillement ni vu ni connu. Malheureusement, la seul chose qui ne devait pas arriver arriva. Depuis que la République doit fournir des contingent, ils ont toujours procédé de la même façon: arrivée des recruteurs sur le coup de onze heure pour qu'ils puise profiter du déjeuner et a 13 heure pétante, la cloche de la cathédrale sonnait le rassemblement pour la levé en masse. Ce qui est donc arrivé est la pire chose qui pouvait se produire, un événement qui nous a tous surpris (je dit nous car nous étions plusieurs à devoir partir en escapade) : les recruteurs ont opéré une innovation et sont arrivé pour le petit-déjeuné... Les recruteurs sont arrivé aux aurores de la journée, lorsque tout le monde dormaient, les cloches ont donc sonnée et des gardes avaient été placé au sortie de la ville en plus de la garde habituelle sur les remparts. Tout les jeunes gens apte a servir la garde était donc rassemblé sur la grand place pour l'examination de la capacité au combat. Les invalides ainsi que ceux qui souffraient d'une maladie les empêchant de se battre (lèpre ou autres) furent renvoyé chez eux et les autres (moi y compris) durent resté là pour entrer leur nom dans le registre de conscription. Certain marquèrent un faux nom pour pouvoir filer à l'anglaise si l'occasion se présentait, mais moi je désirais être sur que mes parents pourraient être informé de mon sort et pouvoir s'en vouloir d'avoir tant attendu que je puisse mener ma famille vers la gloire par les armes.

Cette formalité effectuée, nous avons été séparé en deux groupes: ceux ayant du sang noble dans les veine et les autres. Malgré le fait que ma famille fut assez aisée, je fut placé avec la classe plus populaire, comme beaucoup d'autre de familles dont les coffres étaient plutôt bien portant. Les "nobles" durent signer un autre document dont j'ignore la nature, mais qui avait surement un rapport avec leur sang bleu et les antécédents de leurs ancêtres. Ceci fait, un capitaine temporaire fut choisit parmi le groupe des "nobles", le tout un peu au hasard je pense, et nous fument conduit vers l'arsenal pour y être habillé et équipé. Alors que je m'équipais, le recruteur vint me voir, et me donna un uniforme qu'il demanda de mettre à la place de celui de soldat que je commençais à enfiler.
Je partis me changer, sortit, l'on me donna un mousquet et nous retournâmes sur la place pour un entrainement rapide à la discipline, la marche et le tir en ligne. Les recruteurs nous dirent que nous recevrions un entrainement complet lorsque nous arriverions au camps de l'armée que nous devions rejoindre. Alors que nous nous apprêtions à partir, que nous nous mettions en formation, un des recruteur m'attrapa par l'épaule, me prit mon mousquet, me tendit le drapeau de notre régiment, arborant la croix blanche de la république (que je trouve bien plus imposant que celui tri-colore que Napoléon nous avait imposé), me le tendit et me dit
"Bonne marche sergent. Essayez de nous revenir en un seul morceau". J'ignorais si Dieu lui même opérait contre moi pour que cette journée me paraisse aussi horrible, mais si ce n'était pas lui, ça n'en était pas loin.




Je partis me mettre a l'avant avec notre capitaine de fortune et nous débutâmes notre marche vers le point de rendez-vous avec les contingent venant de Vaud, de Neuchâtel et du Jura où nous devions être vers 15 heure pour commencer notre marche jusqu'au camps de l'armée que nous devions rejoindre qui se trouvait en Alsace, aux frontières de la Prusse occidentale. Nous avions rendez vous au frontière de la ville de Colmar pour laquelle nous partîmes au pas de charge. Après plusieurs heures de marche intensive, nous fîmes un pause à l'est de Mulhouse car nous étions très en avance sur l'horaire. Malgré le fait que nous ayons dit au capitaine que nous étions extrêmement près des frontières prussiennes et que des patrouilles pouvait rôder dans la zone, nous étions trop fatigué pour refuser une pause et un semblant de siège. Après une demi heure de repos ainsi que de senteurs de sueur assez violentes pour les narines, nous reprîmes notre route vers le nord, en marche simple cette fois-ci et ce après la protestation assez explicite de 149 personnes contre une. Alors que nous approchions de notre objectif, nous étions seulement à une quinzaine de kilomètres du point de rendez-vous, nous entendîmes un tambour, mais un tambour que nous ne connaissions pas. Le capitaine envoya 2 hommes pour déterminer de qui il s'agissait. Ces deux hommes nous revinrent en courant et hurlèrent à notre capitaine qu'il s'agissait d'un régiment prussien, qu'ils avaient été repéré lors de leurs repérage et que l'ennemi était très probablement à leur poursuite. Le capitaine commença à tourner sur lui même, probablement pour essayer de trouver une position qui nous permettrait d'avoir un avantage pour notre premier combat.

Une fois en position, nous attendîmes que l'ennemi apparaisse en fasse de notre position, ce que nous avions pu estimer au bruit approchant de tambour. Quelques instants plus tard, nous vîmes apparaître la pointe d'un drapeau. Un drapeau représentant un aigle noir sur fond blanc. Les prussiens savaient parfaitement que nous étions sur territoire français pour y rejoindre une armée plus importante vu notre statut de mercenaires. C'est le bruit de la première salve qui nous fut envoyée qui me sortit de ma réflexion. J'entendis siffler les balles et je vis tomber de jeunes gens que je ne connaissait pas et d'autre oui mais ce qui me frappa le plus, c'est le sang qui gicla de cette première slave: voir ainsi la vie fuir ainsi du corps de ceux qu'elle avait habité durant tant d'année, surtout pour la première fois, est un souvenir qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. La réplique partit et je vis tomber les prussiens tout comme ceux qui se tenaient debout à mes côté quelques secondes auparavant. J'avais honte. Je me savais un peu privilégié par rapport à mes camarades car les honneurs du combat voulaient qu'un drapeau soit prix sur le corps encore chaud de son porteur fraîchement tué (notez le paradoxe noel ) alors j'imaginais que l'on me visais moins, que j'avais moins de chance de tomber par une balle. La raison qui fait que je peut écrire ceci après cette journée montre que je n'avais pas tord, mais que j'ai aussi eu de la chance dans la mêlée. Je me défendis comme je pu avec l'épée que l'on m'avait remise avant notre départ de Genève et survécu à la première charge. Je ne pu tuer personne, mais j'ai pu en voir mourir assez pour considérer que l'un d'eux m'aie prit pour son meurtrier. Le combat tournais à notre désavantage quand, ayant entendu les cris est les coups, le reste du contingent arriva en trombe pour nous prêter main forte et les prussiens finir par s'enfuir, emportant leur chef sur leurs épaule et leur drapeau dans leurs bras.

Ceci à conclu mon premier combat et le début de ma vie militaire. Nous continuâmes donc notre route, emportant les morts et les blessés vers la ville pour qu'ils puissent être enterrés et soignés.

Je venais de vivre la première journée d'un conscrit...


...le quotidien d'un soldat




Dernière édition par Mat le Dim 13 Nov - 12:17, édité 6 fois
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Message  Mat Dim 24 Juin - 14:55

Après un long (d'accord, très long) moment sans nouveau chapitre, voici le Chapitre 2 de mon rp. J'esperes que vous apprécierez ok





Chapitre 2

Un nouveau Départ

27 Décembre 1804

Je crois que de toute ma vie, je ne me suis jamais senti aussi mal qu’aujourd’hui. Je n’ai pas dormis de la nuit que j’ai passée à aider les infirmiers de fortune que la ville de Colmar à bien voulu nous céder. Je me souvient des cris des blessés qui résonnent encore dans ma tête en cette fin de journée, où je continu à décrire mon chemin. Je me souvient parfaitement de la ville de Colmar, qui m’a laissé un souvenir totalement paradoxale, scindé entre une ville magnifique, où l’architecture des maisons m’aurais fait rêvé d’en acheter une, et un hôpital de campagne improvisé dans une grange que la ville nous avait désigné comme étant « Le seul bâtiment disponible pour des gens comme vous ». J’ignore toujours comment il fallait prendre cette phrase, mais nous n’avions pas le choix, et y avons transporté nos blessés. La ville avait eu la « bonté » de nous envoyer 3, soit disant, chirurgiens expérimentés qui nous ont aidé à sauver le maximum de vie, lors de cette froide nuit de décembre. Sur les 150 que nous étions au départ de Genève, 17 avaient été tué lors de la bataille, et 30 furent blessés. A la fin de cette nuit de cris et de douleur, 14 des 30 blessés prirent la voix de la fin de leurs carrières militaires, couchés sur un drap posé à même le sol. Malgré cette nuit blanche, je me sent tout de même fière d’avoir pu sauver la vie de certaines personnes, et ainsi avoir lavé certains péchés que j’aurais pu commettre jusqu’ici, mais je me sens également coupable de les forcer à poursuivre leurs calvaire dans cette guerre qui n’est pas la notre.
Au petit matin, les chirurgiens hurlaient au
« pillage de cadavres ! » lorsqu’ils nous virent récupérer les anneaux d’or aux doigts de nos défunts camarades, mais ils ne comprennent rien. Sur une terre qui n’est pas la notre, mais qui pourtant en est si proche, un devoir si simple et si innocent que celui de ramener la mort d’un fils et parfois, d’un mari et d’un père, à une mère où une épouse et des enfants. Seuls les français sont capable de ne pas voir ici la marque des traditions des autres car ils s’impliquent à imposer les leurs aux hommes. Peux importe leur opinions car, depuis que les suisses fournissent des mercenaires, soit depuis l’époque où la France n’était encore qu’un petit royaume perdu au coin de l’Europe, rien ne les a empêché de rapporter le plus triste des message là où il doit être donné.

Après un maigre repas, une dernière prière et un dernier adieu au cimetière militaire, nous repartîmes vers le camp d’entrainement, situé à une vingtaine de kilomètre au nord de la ville. Le voyage se passa sans anicroches, mis à part le passage de quelques cigognes, ayant eu l’idée de déféquer sur l’avant de notre régiment, aux environs de ma position. Je pus éviter de salir mon uniforme, à l’inverse de mon capitaine qui n’eu pas cette chance et que l’on entendit durant plusieurs minutes vociférer contre toutes les espèces d’oiseaux du monde et maudissant celui qui les avait doté d’ailes. Nous arrivâmes au camp d’entrainement aux alentours de 15 heures. Le camp était en réalité une sorte de fort, qui semblait être une base de ravitaillement pour la logistique de l’armée que nous aurions à rejoindre. Peut avant d’entrer dans le fort, j’aperçu les drapeaux des contingents qui nous étaient venus en aide durant notre affrontement avec les prussiens, quelque heures auparavant. En entrant dans le périmètre du fort, un soldat nous arrêta et fit entrer les différents capitaines des contingents, probablement pour qu’ils s’entretiennent avec le général. Une demie heures plus tard environs, nous fûmes tous invité à entrer dans le fort pour recevoir notre entrainement, entre guillemets, complet.
L’entrainement dura jusqu'à 18 heures, selon les cloches du village qui se trouve à proximité. C’est à ce moment là que ce produisit un événement qui allait changer radicalement ma destinée. L’on vit arrivé en trombe à l’entrée du fort un régiment de cavalerie, qui semblait avoir également bataillé avant d’arriver. Je fus extrêmement impressionné par leurs carrures et, surtout, par la forme de leurs chevaux, qui semblaient en pleine forme malgré leur cavalcade à pleine vitesse sur plusieurs kilomètres, selon ce qui me fut raconté. Un garde posté non loin, remarquant mes yeux brillants et ma bouche bée, s’approcha de moi et me dit :
« Tu vois ces types mon p’ti gar, c’est la crème de la crème dans le coin. C’est le 7e régiment de hussard, ou 7e si tu préfères. Ils sont l’atout le plus redouté à 80 lieux à la ronde et même les plus courageux des prussiens regretteraient d’être né en entendant la trompette du 7e. »





28 Décembre 1804


Il est très tôt, le soleil commence à peine à percé à travers la brume du matin. Le réveil ne devrait pas tarder à retentir et les hommes à se lever. J’écris de manière si matinale, car je n’ai pas pu m’empêcher de repenser à ce que j’ai vécu ces derniers jours durant la nuit. Ce qui m’est le plus revenue cette nuit, c’est la vision de ces cavaliers entrant dans le fort avec une telle prestance et une telle aura de bataille récemment terminée. Les paroles du garde ont également raisonnés dans ma tête une bonne partie de la nuit.

Il est aux alentours de 20 heure et j’écris à la lumière d’une chandelle. J’ai vécu une journée vraiment particulière et réellement spécial. Dès la levée, j’ai vu mes compagnons de tente se lever avec difficulté et enfilé leur uniformes puis sortir pour se mettre en rang. Je sortis donc péniblement moi aussi, sortit de mon écriture par les trompettes du fameux 7e semble-t-il, du fait qu’à peine j’étais sortit et le drapeau planté à mes pieds que les cavalier du 7e étaient déjà en selle, prêt à la manoeuvre. Les officiers des différents régiments passèrent en revue leurs homes, les officiers du 7e semblaient avoir déjà terminé et discutaient avec ce qui semblait être le générale et tous semblaient préoccupés. Lorsque notre capitaine arriva, il était accompagné par le colonel du 7e. Il nous firent mettre en rang et le colonel du 7e prit la parole
« Soldats du contingent de Genève, en tant que grand officier, j’ai pour ordre de vous incorporer à l’armée en vous offrant vos couleurs, que vous aurez pour devoir de défendre, car elles on plus de valeurs que vos propre vie. Ce drapeau ne vous sera donc plus utile et vous ne devrez plus vous y regrouper, dit il en confiant les couleurs à notre capitaine. » Suite à cette nouvelle, je partis ranger le drapeau sur mon hamac et ressortis en espérant que personne n’aie entrevu ma sortie, plus ou moins discrète. Cependant, ça n’a pas passé aussi inaperçu que prévu et à peine j’avais sortis la tête de la tente que je me retrouvais face à face avec le colonel du 7e. Il c’est adressé à moi avec un ton des plus glacial « Il fallait beaucoup d’audace pour tourner le dos à un supérieur ? Sachez que si j’étais votre supérieur direct, je vous aurais fait fusillé pour manque de respect envers un officier. Cependant, reprit il d’un air plus jovial, l’audace, tant qu’elle ne devient pas témérité, est une qualité de choix pour un cavalier, et surtout pour un hussard. J’ai perdu plusieurs hommes dans la dernière escarmouche et je suis à la recherche de remplaçant pour ces pauvres hommes qui ont laissé leurs vies à ces satanés prussiens. Ma proposition vous intéresse-t-elle ? » Proposition effectivement très alléchante que je me suis empressé d’accepter, préférant m’essayer à autre chose qu’à la tension des tirs volant autour de ma tête et à la sensation d’une baïonnette plantée dans mon dos durant une mêlée.

Pour le reste de la journée, j’ai eu droit à un « rituel » de bienvenu qui a donné lieu à de multiples bleus et courbatures mais j’ai peu m’exercer à l’équitation, au maniement du sabre et l’entretient des chevaux. Une journée pleine de rebondissements et de découvertes en somme. Découvertes qui me seront sans doute utile, demain, nous faisons mouvement avec l’armée vers la Prusse.

Je venais de vivre le premier jour d’une recrue...

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Dernière édition par Mat le Lun 16 Juil - 2:20, édité 1 fois
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