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Une Bataille comme les autres par Xam'

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Message  Xamarius Mer 8 Juin - 1:02

Le vent soufflait paisiblement sur l'immense plaine ou les deux armées s'étaient donnés rendez-vous, c'est ce qu'ils appelaient tous : le calme avant la tempête. Sur les cimes lointaines se dessinait doucement l'aurore écarlate, éclaircissant ainsi peu à peu l'herbe fraîche de la rosé du matin vibrante sous les pas de milliers d'hommes armés d'une ferme intention d'en teindre quelques hectares du sang de l'ennemi .

Venant du Sud, le IVe Corps d'Armée Français, sous les ordres du Général Bastien, fort de quelque 30 000 hommes dont notamment le célèbre 45e d'Infanterie, le prestigieux 7e Hussard, l'infaillible 9e d'artillerie et l'intrépide 5e Voltigeur de la Garde.
Venant du Nord, 41 000 hommes de l'Armée Britannique comptant parmi ses rangs l'inflexible élite venue droit des Highlands, à savoir le 3rd Royal Régiment of Scotland, dit, le "Black Watch" accompagné du 92nd Gordon Highlander, marchant sur les traces de son ainé de prestige.


L'Adjudant Xamarius, avançait, comme tout ses compagnons au rythme des tambours qui jouaient en symphonie la marche funèbre des braves qui s'apprêtaient à donner leur vie pour la patrie. Ils tremblaient, non pas de peur mais d'impatience, ils suaient, non pas car la marche les avait fatigué mais car leur sang bouillonnait au même titre que leur cœurs battaient et jouaient le même refrain.

Bientôt, on donna l'ordre de ligne.

A droite de l'adjudant, le sous-lieutenant Suchet planta sa baillonette au sol pour remonter ses chaussettes en sifflotant l'air plus décontracté que jamais.A sa gauche, le caporal Lorinil marmonna quelques prières avant de relever la tête et de hurler :


-Au Bûcher les Rosbifs' !!


Les tambours firent soudain silence et l'on entendit la voix autoritaire du colonel Mekaz résonner entre les lignes :

-Présentez armes !


Tous s'exécutèrent, doigt sur la gâchette, le fusil parallèle au torse, les yeux fixés sur leur future cible.


-En joug !


Quelque part dans la ligne, un certain Finguin qui avait l'habitude de se faire pardonner ses inepties par ses faits d'armes ne pu s'empêcher de clamer en prenant soin de ne se faire entendre que par ses compagnons a proximité : "PFEU !"
Seules quelques recrues eurent le malheur de tirer, provoquant ainsi un éclat de rire généralisé dans les rangs Français .
Après le dernier ricanement, l'ordre résonna :

-FEU ! A Mort les anglais !





[Une petite esquisse de RP pour changer, pardonnez mon orthographe, mon correcteur est en rosbif sur ce pc, la suite plus tard smile ]






Dernière édition par Xamarius le Mer 8 Juin - 21:18, édité 2 fois
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Message  Xamarius Mer 8 Juin - 22:35

Il s'en suivit alors une effroyable détonation précédent les hurlements de douleur et la symphonie macabre des corps s'effondrant au sol. Ce n'était désormais plus la brise matinale qui venait titiller les narines des rangs français, mais une odeur irritante de poudre dans l'épaisse fumée qui empêchait les braves de regarder la mort en face. Chacun se haletait au long rechargement de son mousquet quand une deuxième série de détonations se fit entendre dans la plaine.

Les Français tombèrent comme des mouches, on vint rapidement combler les brèches dans les lignes et trainer les blessés à l'arrière.

On en vit même certains se relever d'une balle encaissée pour regagner leur poste, ce fut notamment le cas de l'adjudant Ferdinand qui n'en était certainement pas à sa première blessure, son épaule ruisselait, mais il ne pu se permettre de laisser transparaitre un quelconque signe de faiblesse. C'était un vrai soldat comme la France n'en avait fait de plus robuste, à peine eut-il terminer de recharger son fusil qu'il cracha un glaire sanguinolent au sol avant de se tourner vers une jeune recrue vacillante de peur :



-Ils m'ont encore loupé, tu verras p'tit, y'a que les anglais pour te toucher trois fois, trois jours différent et rater trois fois l'occasion de sauver des dizaines d'entre eux.
lui lança t-il en ricanant

Le bleu, partagé entre confusion et admiration, ne put répondre que :

-Oui mon Adjudant.


La fumée se dissipa alors juste à temps pour permettre au IVe Corps de s'extasier devant un tir millimétré du capitaine d'artillerie Beauharnais projettant son boulet en plein centre de la ligne adverse, ce fut à ce moment une brèche à exploiter, la confusion régnait dans les rangs britanniques, séparés en deux par ce tir héroïque.

Saisissant l'occasion, le général Bastien lui même clama haut et fort :


-Chargez mes braves ! Feu à volonté ! Ne loupez pas vos cibles


Xamarius s'élança sur les Anglais en rechargement, il put entendre dans son dos quelques coups de feu des bougres ignorant les ordres et faisant feu de longue distance, comme si leur bon sens ne leur permettait pas de savoir qu'une balle à bout portant pourrait s'avérer beaucoup plus efficace.

Chacun hurlait sa rage de vaincre tandis qu'ils fonçaient glorieusement sur l'ennemi en proie au doute, les tuniques rouges avaient pour ambition de faire de ces plaines un lieu de victoire mal acquise par la force du nombre, les Français, eux, avaient pour ambition d'en faire un cimetière.



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Message  Xamarius Lun 1 Aoû - 19:46

[Voici donc la suite sur une petite inspiration passagère, en esperant qu'il n'y ait pas trop de fautes, en effet je n'ai pas pris la peine de corriger car.... euh.... la fleeeeemme ]


La bataille faisait rage, chaque lignard tentait de l'emporter par l'expérience acquise lors des nombreuses batailles passées ou encore en assaillant l'ennemi avec une rage foudroyante. Mais aucun soldat, aussi aguerrit soit-il n'était à l'abri d'un coup d'estoc dans le dos. L'amitié qui liait ces hommes les poussait à s'efforcer de garder leur compagnons en vie.
C'était dans un vacarme assourdissant ponctué de bruits stridents de métaux s'entrechoquant et de gémissements d'agonie que Xamarius et le 45e d'infanterie se défendaient frénétiquement contre un ennemi en surnombre. Tandis qu'il achevait un anglais à terre, l'Adjudant aperçu à environs un mètre droit devant lui un soldat vacillant, probablement sonné par un coup de crosse, sur le point d'être frappé à nouveau mais cette fois-ci par un coup risquant de lui être fatal. Il s'élança pour sauver son camarade, empoigna avec détermination de la main gauche le fusil de l'agresseur avant de le frapper avec puissance d'un coup de tête bien placé dans le nez, le tunique rouge ne tenait presque plus debout, ses narines ruisselaient en abondance lorsque le français ayant repris ses esprits s'empressa de lui fracasser le crane en tenant fermement le canon de son fusil à deux mains, il inclina alors légèrement la tête en signe de remerciement avant de s'élancer à nouveau dans le cœur de la mêlée .

Xamarius pour sa part se contenta de laisser les anglais s'empaler sur sa baïonnette, tenant fermement sur ses appuis, rassuré par la présence du Caporal Leo couvrant ses arrières pour la énième fois, l'Adjudant attendait simplement qu'un ennemi s'approche lame en avant pour la dévié et porter une frappe tout aussi fulgurante que mortelle. Malgré tout, le 45e se trouva bientôt encerclé par le 92e Régiment d'highlanders appuyer par le fameux Blackwatch qui, bien que harcelés par les tirs des voltigeurs intelligemment positionnés sur leur flanc droit, parvenaient à eux seuls à infligé de très lourdes pertes dans les rangs français qui commençaient à sentir l'étau se resserré autour d'eux.
Vint bientôt la rage du désespoir qui poussait les Français à continuer le combat, quelque part dans la fureur du combat, beaucoup purent entendre le Sergent Caron hurler :

-Bon sang ! Les Hussards prennent le Thé avec les rosbeefs ou quoi ?!
Derrière lui, entre deux série de déviation, élimination, Lorinil répondit avec roublardise :
-Les chiens, jamais là quand il faut ceux là ...

Ces compères ne se quittaient jamais, aussi bien dans la bataille qu'en dehors, c'est ce qui faisait leur force, ils représentaient pour tout le monde un duo de choc, une machine à tuer, un exemple de complicité qui faisait de la paire qu'ils formaient une arme redoutable.

Non loin du carnage, le 5e Régiment de Voltigeurs arriva bientôt à cours de munitions, le Capitaine poko pointa alors son épée vers la mêlée avant de clamer :

-A la charge ! Montrez aux yeux de tous que les Voltigeurs de la garde tirent dans le mille et tranchent dans le vif !


Ils s'élancèrent en s'égosillant de toute leur tripes, aucun d'entre eux n'avait de baïonnette mais leurs fusils étaient très efficace lorsqu'il s'agissait de s'en servir comme gourdins. Le choc fut extrêmement violent, des crânes furent fracassés, des torses empalés, des rêves de gloire brisés. Cette charge eut notamment le mérite de distraire les highlanders et donc de les ralentir dans la manœuvre d'encerclement du 45e.
Par endroits, il s'avéra même que l'on ne distingue plus la réelle couleur de l'herbe tellement celle-ci se voyait irriguer par des litres de sang en abondance. De nombreux régiments anglais venaient à intervalles régulier maintenir le surnombre qui permettait aux tuniques rouges de se rapprocher de plus en plus de la victoire tandis que les français, ne pouvant s'offrir le luxe d'être appuyer par autant de renforts se trouvèrent bientôt à bout de souffle et commencèrent à tomber par grosses poignées.

Un clairon retentit alors haut et fort dans la plaine, le sol se mit soudainement à trembler, ce son donna un nouveau souffle à bon nombre de Français, ce son également familier à l'oreille des anglais les fit frissonner du plus profond d'eux même... ce son était celui de la charge du 7e Régiment de Hussards, l'infaillible cavalerie du IVe Corps chevauchait au secours de ses camarades avec à sa tête, le célèbre Colonel Pierre qui commandait ceux qui étaient considérés comme l'atout le plus redoutable du général Bastien .


Dernière édition par Xamarius le Sam 3 Sep - 21:27, édité 2 fois
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Message  Xamarius Dim 4 Sep - 22:45

C'est sous le son rédempteur du clairon du Maréchal Dunke qui soufflait dans son instrument de toute sa passion que le 7e Hussard percuta de plein fouet les highlanders qui virent leur effectif réduit de moitié en l'espace de quelque secondes, tous purent contempler le coeur palpitant d'admiration l'élite mobile du IVe Corps trancher les anglais par poignée dans un fracas invraisemblable .

On entendit bientôt le Colonel Mekaz s'égosiller de toute sa prépondérance pour rallier ses troupes au milieu des hénissements et des hurlements de douleur en pagaille car tous savaient que quiconque se trouvait en travers du chemin de ces fiers cavaliers risquait une mort brève mais douloureuse.
On avait même surprit le soir avant l'affrontement le lieutenant Mat tailler des pointes le long de sa lâme dans un soucis d'efficacité... peut-être également et simplement pour accentué l'agonie de ses adversaires. Celui-ci tenait fermement la bride de sa monture et balayait d'une vitesse fulgurante chaqu'un de ses flancs ne laissant aucune merci aux malheureux croisant sa route.

De leur côté, les Voltigeurs de la garde s'étaient éloignés de la mêlée pour fouiller les corps jonchant l'herbe pourpre à la recherche de la moindre cartouche ou poire à poudre utilisable, bientôt, ils purent se passer du corps à corps pour en revenir à ce qu'ils faisaient de mieux, le sergent stolen fut le dernier à reprendre la formation, en effet, la crosse de son fusil avait volée en éclat lorsqu'il la fracassa contre un crâne solide et il prit donc quelques minutes pour retrouver un mousquet à son goût et ainsi rejoindre ses camarades en trottinant fièrement accompagné de sa nouvelle arme.
Le Capitaine poko ordonna alors le feu à volonté sur un petit régiment de conscrits tentant de venir prêter main forte à leur camarades vacillants, ils n'eurent pas besoin d'atteindre le coeur de la bataille pour rebrousser chemin plus rapidement qu'ils ne sont arrivés, seul leur officier resta sur place en les maudissant de toute sa hargne avant de s'écrouler au sol, droit comme une planche la faute à une balle entre les deux yeux du Caporal O'Malley qui n'en était pas à son premier carton de la journée.

Les highlanders et leur renforts prirent à leur tour la fuite harcelés par les hussards pas encore rassasiés. Risquant à chaque seconde d'être trancher sans que personne n'ait crier gare , les tuniques rouge tentaient de rassembler leur dernières forces pour rejoindre les barricades au sommet d'une petite colline placés par l'infanterie légère de la Royal Army derrière lesquels les quelques milliers d'hommes restant avaient décidé d'y former un bloc compacte dans l'espoir de résister au rouleau compresseur français.

Le 45e d'infanterie avait formé une ligne à une centaine de mètres de cette colline et se préparait pour l'assaut finale. Bientôt rejoint par le 2e Régiment de Grenadiers de la Garde, vainqueur lui aussi notemment face au 1st Yorkshire regiment un peut plus au sud du champ de bataille.
Le soleil semblait battre en retraite aussi vite que les anglais, le jeux de couleurs harmonieux des nuages écarlates au crépuscule avec l'allure vermillon de la plaine en aurait presque été admirable si ce contexte macabre n'avait pas donné naissance à cette harmonie.
Les corbeaux virevoltaient déjà autour du champ de bataille quand le général Bastien ordonna de séparé les deux lignes en deux pour encercler la colline. Le sous lieutenant Suchet avait été assigné au commandement de la moitiée du 45e, après avoir essuyer sa baillonette sur son uniforme dont la couleur ne varia point tant il était d'or et déjà tâché.Il leva son mousquet en signe d'ordre de colonne avant de clâmer :


-Je n'irai pas par quatre chemin, vous connaissez tout comme moi notre dernier objectif

Il pointa la colline ou l'ennemi tentait de reprendre des forces
Sur cette colline, les rosbeefs attendent patiemment que l'on vienne mettre fin à leur lâcheté, il n'y a qu'un seul remède ! A MORT !!!!!!

[HRP: Voilou, encore une fois, j'ai fais tout ça sur un coup de tête, je préfère donc vous le faire partager maintenant plutôt que de prendre 30min de plus à le corriger, j'espère que vous me pardonnerez =X ]


Dernière édition par Xamarius le Lun 5 Sep - 10:44, édité 1 fois
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