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Le valeureux 45e

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Le valeureux 45e Empty Le valeureux 45e

Message  Lubukill Ven 9 Sep - 21:13

Spoiler:

L'histoire commence lors de la chaude matinée du 9 Septembre 1807, l'été dépérissait cédant peu à peu place à l'automne, et la chaleur qui embaumait autrefois les soldats au réveil devenait peu à peu frissons titillant la peau des pauvres hommes qui n'avaient d'autre choix que de le supporter. Alors que le soleil se levait, tous furent révéillés à l'heure prévue, aujourd'hui était un jour nouveau et peut-être le dernier pour certain des êtres se réveillant avec un sentiment qu'ils connaissaient tous sans pour autant l'exprimer ou en parler. Tous avaient, ce beau matin, peur de ne pas voir le soleil se coucher à l'opposé de son levé le soir venu. Car, à cause des aléas de la guerre et de quelques problêmes divers et variés dont personne n'osait évoquer l'existence ou l'ignorait tout simplement, ils se retrouvaient face à trois lignes d'anglais qui comportaient au total une dizaine de soldats de ligne de plus que ce que n'en comportaient les troupes françaises sur le champ de bataille.

Le IVe corps d'armée française, un corps très influent de l'armée impériale napoléonienne, avait détaché pour ce déplacement pimordial deux de ses cinq régiments, le 45e régiment d'infanterie de ligne, un régiment très polyvalent qui comportait de très bons régiments tantôt au tir qu'au corps à corps, et le 2ème régiment de Grenadiers de la Garde, un régiment dont la spécialité est le corps à corps mais qui possède tout de même quelques éléments excellents à longue portée. Ces hommes valeureux étaient également accompagnés d'un régiment avec qui ils n'avaient jamais coopérés mais contre qui ils s'étaient plusieurs fois entrainés, il s'agissait du 84ème régiment d'infanterie de ligne, réputé pour être un régiment au cops à corps exceptionnel. Tous se réunirent à l'extérieur du campement, tous sauf un, un qui n'avait pas fini de roupiller et qui était resté dans sa tente, l'adjutant chef Xamarius. Aussi connu comme étant le meilleur combattant du 45ème régiment d'infanterie de ligne, rivalisant avec la majorité des grenadiers une fois le corps à corps atteint. Oui, la précision est de mise, puisque si fort fut-il, il avait le chic pour se prendre une balle dans l'épaule ou dans le genou avant la mélée, même placé derrière l'officier.

Réunis en colonnes derrière leurs officiers respectifs, le 2ème et le 84ème regardaient avec intérêt le 45e qui, dispersé, cherchait Xamarius.


-Où est ce qu'il est passé ? Demanda à voix basse le caporal Funkyboy, le cherchant des yeux discrètement.

-Qu'est ce qu'on en sait, en attendant, faut un commandant et vite rétorqua le soldat Thane, originaire d'un pays dont personne n'avait l'envie ou le besoin de retenir le nom.

S'approchant du groupe désordonnée de l'infanterie, le général Bastien, abaissant le chapeau sur sa tête pour éviter qu'on ne le voit approcher de ses hommes pour éviter la disgrâce et le déshonneur, s'enquit auprès de l'adjudant Léo qui tentait de faire régnrr le silence qui dominait dans la "ligne".

-Bon Léo, vu que Xamarius pionce et que tu es donc le plus gradé, va t'habiller, prend une épée et tu commanderas le 45e pour cette bataille. Lui dit avec hâte le général.

-Mais où est le Capitaine Suchet ? Ou même le Colonel Mekaz ? Ou encore le Lieutenant Général Kahlan ? demanda ce dernier avec une certaine appréhension quand à commander les 45e. Bastien observa les soldats, vérifiant si quelqu'un avait porté l'oeil sur lui, et, à son grand désarroi, tout le monde chez les 45e le scrutait attentivement pour savoir où étaent passés les gradés.

-Eh bien, Suchet va probablement être exécuté pour avoir tué deux hommes et un caniche qui a uriné sur le pantalon neuf qu'il voulait porter à la bataille, on a du se mettre à dix pour l'assomer tellement il gueulait en martyrisant le cadavre du pauvre animal. Quand à Mekaz, je n'en sais strictment rien. Et en ce qu'il s'agit de Kahlan...Je préfèrerais éviter le sujet.

Flashback de Bastien

-Salut Kahlan, j'aurais besoin de toi pour commander les 45e à leur prochaine bataille, rendez vous au campement en commun avec le 84ème, d'accord ? S'enquit Bastien avec un ton presque officiel.

Contre toute attente, Kahlan ne répondit rien, la seule chose qu'il se contenta de faire, ce fut :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

fin du flashback et petite éllipse.

Léo à présent dans son costume de capitaine, les trois colonnes étaient formées, cependant, durant ce temps d'attente, les anglais n'avaient pas chômés et avaient déjà considérablement avancés. étudiant la position de l'ennemi avec soin, le général Bastien donna ses ordres aux trois capitaines qui les interprétères à leurs soldats, ainsi les trois colonnes se mirent en mouvement, du moins, l'une d'entre elle, car déjà un 84ème s'était trompé de colonne et s'était mis en plein milieu de celle des 45e.

-Mais qu'est ce qu'il fout là lui ? S'exclama le caporal Lubukill devant qui était posté le 84ème.

-Il s'est trompé de ligne l'abruti... dit avec lassitude l'adjudant Léo qui le renvoya vers sa colonne à grand ressort de coups de pieds au cul.

Après cette petite incartade, les deux colonnes se mirent en route, les 84èmes allèrent se percher sur une colinne et les 45e s'avançaient pour prendre une position de tir, quand soudain, un cri se fit entendre à l'avant de la colonne, c'était le caporal Lubukill, placé juste derrière l'Adjudant Léo, qui avait trébuché et s'était cassé la gueule, entrainant la chute de l'adjudant avec lui qui avait une cheville formant à présent un angle inhabituel. Il se retourna vers Lubukill, rouge comme un pivoine, qui ne pouvait rien faire d'autre que de fondre en excuses.

-Allez c'est bon, enfin non c'est pas bon, ça fait foutrement mal tes conneries mais bon, tâchons d'avancer quand même.

Malgré tout Lubukill ne cessait de s'excuser, et il ne s'arréta que lorsqu'une balle passa si près de sa tête qu'elle troua son chapeau. à cet instant précis, le caporal se tût comme s'il avait été touché aux cordes vocales et n'ouvrit plus la bouche pendant un long moment. C'est d'ailleurs à ce moment que, alors que la ligne repartait dans une cohue sonore indescriptible, l'adjudant chef Xamarius, habillé à la hâte, rejoignit la colonne non sans se faire remarquer. Après quelques échanges sur les raisons de son retard et la reprise de la cohue, une voix s'éleva au dessus de toutes les autres.

-VOS GUEULES BORDEL ON ENTEND PAS LEO !!!

à peine arrivé que l'adjudant chef commençait déjà à engueuler tout le monde parce qu'ils faisaient trop de bruit. Certain le virent d'un mauvais oeil, d'autre, sachant qu'il avait raison, se turent aussitôt. Léo remercia son supérieur qui était sous ses ordres d'un commun accord et il put donner ses ordres tranquillement.
La ligne prit place à une position très confortable pour lacher de multiples salves, flanquée à gauche par les grenadiers et à droite par le 84ème, la ligne semblait en sécurité, et au loin, on voyait déjà se déplacer les anglais en surnombre d'une dizaine comme l'avait annoncé le général dès la veille. Les salves partirent donc, à très longue portée, sans apparement faire mouche. Le 45e, pourtant bon au tir la plupart du temps, du tirer environ cinq ou six salves avant qu'une balle ne puisse faire mouche et abattre l'un des soldats du milieu de ligne en face. Fier de ce résultat et galvanisé par les salves alliées qui semblaient faire mouche également, le 45e assista alors à la haine des anglais après aovoir vu un compagnon tomber. L'une des ligne chargea en plein milieu du champ de bataille, secondée par une seconde légèrement en retrait, et la troisième disparut. Léo ordonna alors ce qu'aucun de ses soldats ne voulaient qu'il ordonne, tous priaient pour qu'il ordonne de tirer une autre salve et attende la charge des grenadiers, mais non, Léo ordonna aux 45e de se disperser, et de charger la première ligne ennemie...

Aussitôt, tous se dispersèrent comme ordonné, et le carnage commença sur le champ de bataille les 45èmes tirèrent une fois à bonne distance, les anglais aussi, des soldats tombèrent les uns après les autres, on entendit notamment un
PUTAIN ! sortant de la bouche de Xamarius, qui cette fois avait pris une balle dans la hanche droite et serait incapable de tenir la mélée, il fut donc évacué une nouvelle fois avant d'avoir pu embrocher quelque anglais. L'adjudant Léo, malgré la douleur atroce de sa cheville, menait la charge, et n'hésitait pas à faire face à ses ennemis avec autant de férocité qu'une mère protègerait sa progéniture. La première vague d'ennemis n'était pas encore décimés que déjà, la seconde ligne chargeait les restes du 45e lancés dans la bataille sans vraiment être soutenus, car les grenadiers amorçaient à peine la charge.

C'est ainsi que la plupart de ceux qui avaient vaincus la première ligne furent submergés par la seconde et la troisième qui les prenaient en étau. Le Caporal Lubukill, encerclé par des soldats qu'il ne prenait pas le temps de compter, ne se protégeait même plus, sachant qu'il mourrait, il voulait emporter autant d'anglais que possible dans la tombe, et c'est ainsi qu'il en tua, un, deux, trois, avant d'être heurté de plein fouet par de multiples coups de baïonnette, et achevé par une balle dans la tempe tirée par le soldat belge Thane, aillant tiré dans la mélée pour lui ôter un ennemi mais n'ayant réussi qu'à lui ôter la vie. Thane d'ailleurs, submergé à son tour, fut vaincu et tué par la vague de rouges. Les grenadiers arrivaient enfin, la seconde et la troisième ligne avaient été repoussées, et seuls se tenaient encore debout parmi les cadavres d'anglais et de 45e les grenadiers, l'adjudant Léo, et la recrue Xenocis..

Qu'est-il advenu du 84e ? Eh bien, les soldats n'y ont pas vaiment prétés attention, ils sont restés sur leur colline à admirer le spectacle, ils n'ont même pas essayés de venir en aide à leurs camarades, la seule chose à laquelle ils furent utiles, durant cette bataille, fut probablement en fant qu'élément pseudo dissuasif...

Encore une fois, le IVe corps d'armée française s'en revenait victorieux, mais au prix de nombreuses pertes cette fois, un jour peut-être ils seraient amenés à combattre à nouveau la menace anglaise, peut-être qu'ils combattraient encore une fois aux côtés des 84èmes, mais en tout cas, l'heure n'était pas aux pensées négatives, malgré les morts, les festivités commencèrent, non en leur honneur, mais en l'honneur de la victoire, laissant les cadavres du champ de bataille traîner dans les méandres de l'oubli, seuls les anglais se rappeleront des morts ce jour ci, car ce sont eux qui ont perdus le plus de troupes. Peut-etre inscritony-ils leurs noms sur lun monument, peut-être leur rendront-ils un dernier hommage, en tout cas, ce ne sont que les morts des vaincus, qui seront commémorés, et les pertes des vainqueurs ne seront retenues que comme viande puante aillant servie de pitence à quelque corbeaux ou vautours espiègles rôdant autour du champ de bataille...


Spoiler:
Lubukill
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