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Les Soldats de l'Ombre

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Message  Tardet Jeu 23 Fév - 16:44

(Mon tout premier Rp donc il va surement y avoir pas mal de chose a redire mais n'hésitez pas j’ai a coeur de m'améliorer ;) Xam ayant déjà fait un excellent rapport de batailles , je met cette fois le 45eme dans le rôle de la résistance espagnole.
J’ai ne pas demandé au personne qui sont dans le récit si elle souhaitait y être donc si pour x raison cela leur déplaît aucun soucis je me contenterais d'éditer.
Désolé pour les fautes d'orthographes je poste sa à froid , merci de me les signaler j'éditerais également. Un conseil pour mieux apprécier , essayer d'écouter avec une musique qui conviendrait , c’est à dire lente et calme, le rendu est 100 fois mieux.
Bonne lecture !)



Le soleil commençait à se coucher sur les plaines verdoyantes de Catalogne et quiconque connaissait bien ce moment savait qu’il était à le fois magique et inoubliable.

Mais à cette instant précis Stéphane avait bien d’autres idées en tête. Depuis au moins 3 heures lui et ses 27 soldats attendaient embusqués dans des buissons , cachés derrières des arbres , aux abords d’une route de campagne , le moment où frapper le plus vite possible pour faire le plus de dégâts possible.
Tels étaient les techniques de guérilla qui avaient été mises en place depuis le début de l’invasion Française en Espagne.

Depuis que Stéphane pratiquait cette «petite guerre» il n’avait rien trouvé de glorifiant à tuer d’autre hommes mais il faisait ce qui lui semblait juste pour montrer à ses milliers d’hommes venus de loin pour piller , tuer et conquérir , que où qu’ils passent il y aurait quelqu’un pour les suivre et les détruire jusqu’aux derniers.

Ces hommes lui vouaient un profond respect , non pas parce qu’il était un chef aussi habile que redouté mais parce qu’il n’était pas , comme eux , un soldat de métier , mais un simple paysan qui avait refusé de fermer les yeux sur toutes les horreurs commises par cette soit disante «grande armée».

Le jeune homme tel une ombre se leva de sa cachette et passa entres les arbres qui bordaient la chaussée pour s’accroupir près de Aussenac , son second pourtant âgé de bien plus d’année que lui mais qui avait refusé le commandement , le laissant à Stéphane qu’il pensait plus prometteur.
- Alors papy , du mouvement ?
-Le village brule toujours mais aucun signe de la troupe qui à causée ce massacre .... et gamin le jour ou tu arrêteras de m’appeler «papy» les français commenceront peut être à retirer leurs foutus soldats de chez nous !
Alors c’est pas demain le veille que je troquerais mon fusils contre une faux ,répliqua le jeune homme , puis anxieux il ajouta :
-Bon dieu , il devrait déjà être la ! Qu’est qu’ils foutent !
Ils prennent leur temps ces salauds , comme toujours. Tiens les hommes prêts , ils ne devraient plus tarder.

Calmement Stéphane se releva et revint vers les soldats embusqués. Pour la énième fois il leur rappela le plan et savait que de l’autre coté de la route , Killian qui gérait pour cette attaque le second groupe, faisait la même chose.

-Ils vont se mettre en route d’une minute à l’autre. Il seront nombreux et bien armés. Comme à chaque fois notre victoire repose sur le simple fait qu’ils soient surpris et désorganisés. Il seront un peu moins d’une centaine. Ce qui fait à peu près du 1 contre 3.
Stéphane laissa les chiffres s'imprégner dans l’esprit de ses hommes puis repris :
-Aujourd’hui on ne se repli pas , aujourd’hui on ne fuit pas , c’est pour cette raison que je vous ai demandé de prendre vos baïonnettes. On vous à tous distribué deux fusils car chaque secondes vont être extrêmement précieuses et le temps de recharger peut nous couter la victoire.

Tous commençaientt à s’agiter , ils savaient que charger contre un régiment entrainé au corps à corps était extrêmement périlleux mais chacun savait aussi qu’une action comme celle-ci , dans l’unique cas ou elle réussissait porterais un énorme coup au moral ennemi.

Il est temps de leur rappeler qui sont les véritables maîtres de ce pays.
Il n’y eu aucun son prononcé, simplement un acquiescement général et chacun se tint prêt immobile , se fondant dans la nature ambiante.
Le seul homme à encore bouger était le seul français du groupe , personne ne connaissait son nom , alors on l’avait baptiser «Napoleon» , pour l’aguicher , pour le faire parler mais il n’avait rien dit , se contentant de sourire. Au delà de la formation qu’il avait reçu , c’était un excellent tireur et Stéphane s’en chargeait pour abattre les fuyards , tache dont il s'acquittait sans broncher.

Aussenac revint vers lui , la mine sombre.....
-Ce sont des grenadiers et je n’en ai vu aucun en dessus de 35 ans , tous des vétérans. On cours au massacre gamin ....
Stéphane réalisait ce que cela impliquait , et compris que à cet instant précis il jouait plus que sa vie , mais bien celle de 27 personnes , des amis pour la plupart , dont il allait ordonner la charge contre un régiment surentrainer .
Il devait agir vite ....
-Aussenac tu as toujours ton pistolet sur toi ?
Oui pourquoi ?
Donne le moi , une envie soudaine de faire le con !
Stéphane ne fait pas le ..... non mais je rêve ou tu anticipe mes phrases !!
Ce fut un réel plaisir de me battre à tes cotés l’ancien .... j'espère pouvoir continuer à le faire.
Avant qu’il n'ai pu répondre , le jeune commandant s'élança dans la forêt l’arme au poing.
Il allait tout risquer sur un coup de poker , et il adorait ça. Cela lui permettait de se sentir vivant , extrêmement vivant.
La colonne se rapprochait très rapidement , ont pouvait entendre le raisonnement du tambour et le bruits des bottes sur la route.

Xamarius , le soldat le plus prêt de lui et donc celui qui devait viser le début de la colonne ne comprenait pas ce qu’il faisait , mais il ne broncha pas se contentant d’attendre , le fusils calé contre l’épaule.

La sueur commençait à affluer sur son front .... dans quelques secondes il allait faire un geste insensé pour rétablir l'équilibre instable entre les deux forces ...
IL sera le l'arme contre lui .... les français se rapprochait ... toujours plus près , les tambours se faisait plus fort , plus intense ...
Sueur , tambour , sueur , tambour , ... Sang

(La suite dès que possible , j'espère que vous avez apprécié et n’hésitez pas à critiquer. )



Dernière édition par Tardet le Sam 5 Mai - 19:18, édité 5 fois
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Message  Tardet Lun 7 Mai - 23:18

(Voila la suite de mon Rp que j'avais je ne vous cache mis de coté en attendant d'avoir le temps smile
Je précise de suite que je n'utilise aucun correcteur d'orthographe , je rédige sur mon bloc note d'ou les nombreuses fautes et je m'en excuse par avance ... Gamersaufromage à relut tout mon texte et ma corrigé toute les fautes pour le précédent avant de me l'envoyer par Mp et sa ma vraiment fait plaisir donc si quelqu'un veut s'en occuper qu'il ne se gène surtout pas ;)
je post un peu à chaud , espéront que sa restera bien ... Toujours le même et unique conseil , mettez vous du bon son en lisant, sa change vraiment tout ...)
Bonne lecture


Un oiseau passa dans le ciel.
Stéphane se permit un instant d'oublier l'endroit où il se trouvait pour admirer l'air majestueux de l'animal.
-Toi au moins tu es libre, pas de compte à rendre, le ciel t'appartient...
Mais le jeune homme savait qu'il pouvait le devenir, qu'il pouvait se libérer de toute cette folie en montrant à ces étrangers venu de loin , la résignation qui les habitaient , lui et ces hommes.
Mais pour cela , il devait encore tuer de nombreuses personnes.
Il se souvint alors d'une phrase que lui avait dit son grand père sur son lit de mort.
Le garçon âgé à peine de 8 ans était entré dans un chambre baignée par une douce lumière et avait vu son grand père allongé sur un lit , l'air las et triste...
En le voyant pénétrer dans la pièce, il l'avait fait approcher et lui avait confié :
« Tu es jeune Stéphane mais viendra un jour où l'homme remplacera l'enfant. Ce jour la , tu apprendra à tes dépends que chaque chose , action parole ou même pensée , a un juste coup.
Au Nord de nombreux événement se déroule , et nous ne pourrons pas y rester indifférent bien longtemps . Et si nous ne nous levons pas contre la tyrannie et l’oppression qui le fera ? »
A cet instant, ces paroles prenait un sens pour lui. Qu'il puisse mourir ne lui faisait pas peur; il avait un but et se devait pour toutes les personnes qui vivaient dans la peur et l'ombre de tout faire pour le mener à bien.
Et soudain , sans même avoir conscience d'agir il s’élança sur la route de terre.

Quand il apparu aux soldats , un semblant d'ombre parcourais le pays, entourant la nature d'un halo noir, si bien que les militaires le prirent tout d'abord pour un voyageur égaré.
Le chef de colonne stoppa l'avancé des soldats , puis regarda son interlocuteur droit dans les yeux.
Un frisson parcouru l'échine du résistant car ce qu'il lu à ce moment précis dans les yeux du vétéran l’emplissait d'un respect mêlé de crainte.
L'officier le fixait de ses yeux gris, ces yeux gris qui vous traverse de part en part, sachant les intentions du jeune homme avant que celui ci n'est fait le moindre geste.
Stéphane voulu bouger, mais ses membres refusaient de lui obéir comme figé par le regard inquisiteur du français, et à ce moment là, tout espoir l'abandonna.
Les grenadiers commençaient à s'agiter, mal à l'aise mais leur supérieur ne semblait vouloir donner aucun ordre, absorbé par le résistant espagnol, quand soudain un oiseau quitta une branche d'olivier où il était paresseusement posé pour s'envoler avec grâce vers le ciel sombre.
L'action anodine eu pour effet de briser l'effet de transe dans lequel Stéphane avait été plongé....
Reportant son attention sur lui , le vétéran vit Stéphane brandir son arme dans sa direction et eu pour seul de réponse de former un sourire sur son visage.
Il souriait toujours quand il tomba , une balle au milieu du crâne.

Sans réfléchir , instinctivement , il dégaina son sabre long qui pendait le long de son genou , et chargea.
Le vent lui fouettait le visage , faisant sentir dans la nature , un soupçon de colère tandis que la première ligne se mettait à genoux puis en joue...
«J'espère que la ou tu es grand père, si tu me regarde, tu es fier de moi»
Il était tous près des militaires mais ils allaient tirer d'une seconde à l'autre et tout ce qu'il avait accompli le suivrait dans la tombe...
«Le destin à un curieux sens de l'humour» pensa le jeune résistant.
Au moment ou il s’apprêtait à ressentir une vive douleur dans sa poitrine, il vit des taches sombres se former sur l'uniforme blanc des soldats de la tête de colonne.
Ceux-ci, surpris touchèrent leurs habits tachés de sang , avant de s'effondrer par terre, une lueur d'incompréhension peinte sur le visage.
Des balles sortaient des buissons, arbres, feuillage, comme si la nature en personne, furieuse, se rebellait contre l'envahisseur.
Profitant de la confusion et des nombreux soldats français à terre , les résistants espagnoles sortirent des fourrées et se jetèrent sur leurs ennemies avec détermination.
Tout ne fut que chaos et confusions , les baïonnettes s'entrechoquèrent dans une clameur meurtrière et féroce , si bien que Stéphane avait du mal à reconnaître les alliés des ennemies.
Trois grenadiers encore indemne se tournèrent alors vers lui et la baïonnette au poing, ils s’avancèrent menaçant.

De la manière la plus calme possible Stéphane leur dis alors :
- Venez mes amis.... venez et mourrez.


Dernière édition par Tardet le Mar 8 Mai - 0:18, édité 2 fois
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Message  Tardet Mer 30 Mai - 19:57

Voila pour conclure ce Rp de trois petit épisodes. Désolé pour les fautes comme d'hab et pour le délai d’écriture.
Bonne lecture.


Les français formèrent un demi cercle menaçant autour de lui.
Il savait que si il voulait survivre il lui faudrait attaquer le premier et briser l’élan meurtrier des hommes devant lui, pour lui laisser une chance de prendre l’avantage.
Il chargea donc l’homme à sa droite en tentant de lui assener un coup d’estoc mais celui recula un sourire aux lèvres car il avait vu venir le coup.
Ce qu’il ne compris pas en revanche c’est que Stéphane avait prévu son esquive avant de frapper et sans ralentir il vrilla à gauche dans une pirouette digne d’un danseur de Samba, pour aller planter la pointe de son épée dans la gorge du deuxième soldat.
Celui ci s’effondra sans un bruit , les deux mains refermées sur sa gorge et aussitôt il fit face au dernier soldat avec qui il n’avait pas engager le combat.
Le grenadier envoya sa baïonnette siffler dangereusement vers le ventre du jeune espagnole et avec une habilité sans pareille qui lui sauva probablement la vie, Stéphane dévia l’arme avec sa propre épée. L’action eu pour effet d’entrainer le soldat français vers lui et il fut reçu d’un violent coup de point à la tempe qui le mis à genou.
Sans lui laisser le temps de se ressaisir, le jeune homme se précipita sur le blessé à terre, lui enfonçant l’épée jusqu'à la garde dans un gargouillement indescriptible.
Il voulu retirer son arme mais sentant la présence du dernier homme derrière lui, il exécuta une roulade de coté dans la poussière pour voir en se relevant, son ennemi, la baïonnette profondément planté dans le cadavre de son camarade.
L’homme essayait toujours, désespérément, de retirer l’embout métallique du corps de son compagnon quand Stéphane lui trancha la tête après avoir préalablement récupéré son épée tachée de sang.

Il put alors reprendre son souffle et observer la rare intensité des combats qui faisait rage devant lui.
Les combattants faisaient preuve d’une ardeur démesurée en s’affrontant si bien que les combats individuels ne duraient guère plus de quelques secondes.
A quelques mètres devant lui, El Diablo faisant chanter ses couteaux à travers la masse de français qui lui faisaient face tandis que sur sa droite, Killian donnait des ordres aux hommes près de lui, en faisant face dans le même temps, au second officier du régiment.
De nombreux cadavres de français jonchaient le sol.
«De nombreux cadavres mais pas assez pour leur procurer la victoire» pensa Stéphane.
En effet, leurs ennemis s’étaient réorganisés et faisant face au résistant espagnoles par groupes de trois ou quatre.
Xamarius et Napoléon vidaient leur cartouches sur les quelques français isolés mais ne pouvait prendre le risque de tirer dans la masse de peur de blesser ou tuer l’un des leurs.
Pour inverser la situation, le jeune officier se jeta avec ardeur dans la mêlée , tuant quiconque se trouvait sur sa route pour rejoindre le centre du combat et découvrir avec horreur que, à quelques exceptions près les résistant étaient totalement cernés par la masse de grenadiers.

Au milieu de ses hommes qui tenaient à distance l’ennemi grâce à leur baïonnettes, Stéphane se dit qu’après tout ils n’auraient pu mieux faire et qu’après tout si ils devaient tous périr ici, ils le feraient avec honneur sans supplier ces maudits français.
- Est ce que on va laisser ces porcs nous crever comme du bétail ? lança t’il avec hargne.
Jamais ! lui répondirent ces hommes.
Et la pression ceda , laissant place à des combats rapprochés furieux, ou à l’aide de son épée il tuait les hommes en face de lui avec facilité, trop gêner avec leurs longue baïonnettes par la proximités de leurs alliés.
Soudain, alors qu’il pensait que il pouvait y avoir un espoir de survie même infime, il fut saisis par des mains étrangères et on l'obligea à lâcher son épée.
Il fut trainer par terre, récoltant au passage des dizaines de coups de pied et des coups de poings.
Il n’avait plus conscience du temps , ni même de la douleur... Il voulait juste que cela s’arrête.
On l’amena devant une haute silhouette et la seul chose qu’il pu faire quand celle ci se trouva près de lui, c’est en rassemblant ses forces, de lui cracher au visage.
D’un revers de main, l’homme, probablement l’officier le plus gradé survivant, s’essuya la figure et dit d’un ton sec :
Tué le.

Stéphane se mit à rigoler en l’insultant, ferma les yeux et se prépara à ressentir une forte douleur qui ne vint jamais.
Il entendit des cris et une forte agitation autour de lui puis un grand silence.
Quand il osa réouvrir les yeux, il vit un jeune homme au teint mate lui sourire de toute ses dents.
-Je vous préviens si je suis au Paradis et que vous êtes la vierge je redescend illico là bas.
-Vous venez de passer à coter de la mort et vous trouver encore le moyen de plaisanter ? Vous êtes décidément un sacré taré. Je me présente Sergent Lightar de l’armée de Sa Majesté la reine D'Angleterre.
-Dites moi Lightar ?
-Oui ?
-Vous auriez pas une gourde d’eau par le plus grand des hasards ?
-Euh non la pas sur moi désolé .....
-Alors croyez moi sergent, vous et votre reine peuvent aller sacrement se faire foutre.




Dernière édition par Tardet le Jeu 31 Mai - 18:10, édité 1 fois
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Message  Tardet Mer 27 Juin - 4:31

Bon après que certaines personnes met demandé de continuer mon Rp , je m'y suis remis met c'est écrit un peu à l'arrache parce que je suis crevé donc sa doit être bourée de fautes ....
J'espère que sa vous plaira quand même et je conseille de le lire avec cette musique en fond :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

mais vous êtes bien sur libre de mettre ce que vous voulez ou de rien mettre ;)

Bonne lecture.



Stéphane resta un long moment sans bouger, mesurant avec satisfaction, l'exploit qu'ils venaient d'accomplir.
Mettre en déroute un régiment trois fois plus nombreux , mieux armés et entraînés de l'Empereur des français Napoléon Bonaparte. Eux qui n'étaient qu'une bande de paysans ne sachant pas par quel bout tenir un fusil étaient devenus de redoutables soldats sans aucune pitié ni compassion.
Mais soudain lui revint brutalement à l'esprit la vision de tous ses hommes entourés par la masse de grenadiers français et de l’effroyable carnage qui s'en était suivis.

Il se releva en vitesse, ce qui eu pour effet d'emplir sa vision de petites étoiles lumineuses. Les coups qu'il avait reçu l'avait assommé plus qu'il ne pensait.
Lightar qui se tenait à quelques pas de là, attentif, vint se porter à sa rencontre et l'aida à marcher sur quelques mètres, le temps que le jeune officier retrouve ses esprits.

«Mes hommes, où sont mes hommes ?» demanda t'il le visage emplis d’effrois.

Lightar désigna un promontoire sur une colline
« Ils sont là haut pour enterrer vos morts, ils vous attendent, répondit l'anglais d'un ton grave.

"Combien?" demanda Stéphane ahuri ….
Lightar n'osait le regarder dans les yeux.
"Combien?"

Le jeune anglais posa une main amicale sur son épaule et lui dit : « Allez voir vos amis Stéphane, ils vont avoir besoin de vous dans un moment comme celui ci. »

Avec peine , le jeune hispanique gravit la colline, traversant de nombreux buissons, longeant de nombreux arbres et cours d'eau pour arriver finalement dans une petit clairière bercée par une une lumière douce.
Le temps semblait s'être arrêté quand il posa les yeux sur le centre de la clairière où reposait dix-neufs corps recouvert simplement d'un mince tissu blanc en guise de linceul.
Les survivants avaient formés un groupe autour du corps d'Aussenac dont le pâle visage n'avait pas encore été recouvert par le tissu funéraire.
Aucun bruit ne brisait le silence de mort qui habitait l'endroit.
Lentement chacun des soldats recula pour laisser à Stéphane le soin de venir se recueillir un dernier instant sur la dépouille de son ami.
Celui ci s'agenouilla près du vieil homme pour effleurer de se main les cheveux gris de celui qu'il avait toujours considéré comme un père , un mentor mais avant tout comme un ami.

« Je suis désolé Papy ,vraiment désolé , murmura t'il avec peine tant les sanglots étaient puissant.
Killian le bras droit cassé par un crosse , vint placer sa paume valide sur celle du jeune homme pour la retirer du corps du défunt.
-Il connaissait les risques Steph , nous les connaissions tous et nous avons accepté car sa en valait le coup. Le prix à payer est toujours trop amère quand il s'agit de vies humaines. Ça aurait pu être moi ou toi à leur place mais le destin à choisis que nous soyons ceux qui resteraient debout, du moins pour cette fois, alors rien ne sert de se lamenter mon ami car cela ne les feras pas revenir."

« Combien encore ? Combien encore vont devoir mourir au nom de la liberté et de la justice pour que celles ci est une mince chance d'exister. Nous n'étions pas fait pour sa Killian , nous ne sommes pas des soldats bordel ! Je ne devais pas les conduire à la mort aujourd'hui mais à la victoire ! Et quel victoire ! Celle du sang et des morts …. Je ne veux plus avoir à me battre...Cela ne nous apporte rien ....

A cet instant Xamarius qui parlait très rarement ce mis au centre du petit groupe de façon à ce que tous puissent le voir et déclara :

« Je me bat car j'ai une femme et un enfant et que je veux les voir grandir dans le meilleur monde possible , je me bat pour que d'autres n'est pas à le faire , je me bat pour des tas de bonne raisons …. puis se tournant vers un soldat proche il lui demanda: "Et toi pourquoi te bas tu ?"

Pris au dépourvu , l'homme répondit : « Pour ma terre , pour que je puisse élever mon bétail en toute tranquillité et parce que ma femme c'est tiré avec un français l'année dernière. »

"Et toi?
- Parce que je ne suis bon qu'a cela et que je ne me verrais pas faire autre chose. Pour moi la question ne se pose même pas."

Xamarius pose ses yeux bleus de glaces sur le jeune homme et lui dit « : Et vous monsieur , vous vous battez pour quoi ?

Stéphane réfléchis un instant puis finis par répondre :

« Je me bat pour leurs montrer que ou qu'ils aillent , il y aura quelqu’un pour tenter de contrecarrer leurs plans, qu' ils ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent sans en payer les lourdes conséquences. Je me bat pour leur montrer que les agneaux peuvent devenir des lions. »

Xamarius reprit en s'adressant au groupe : « Nous avons tous une ou des bonnes raisons de nous battre , elles sont souvent différentes mais elle nous unissent dans un même combat » Abandonnez la lute équivaudrait à leur donner raison dans le fait que nos raisons de nous battre ne sont pas les bonnes.
Faisons en sortes que nos amis ne soit pas mort pour rien.


ps : J'ai vraiment écris sa sur un coup de tête d'ou le travail un peu laborieux mais promis si on ne supprime pas ce message la suite sera mieux ;)


Dernière édition par Tardet le Sam 13 Oct - 1:42, édité 3 fois
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