Journaux de Guerre
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Journaux de Guerre
Il s'agit des RP liés au Risk Napoleonic actuellement en cours. J'invite tous les volontaires à poster leurs propres RP ici même.
Journal du Cpt George L. Campton, 1st King's Dragoon Guards
Samedi 22 Décembre 1812
Nous avions débarqué depuis plusieurs semaines à présent, mais l'ennemi continuait de se dérober. Nous qui avions posé le pied en France avec toute l'ardeur possible, nous commencions à perdre patience et entrain.
L'armée s'est déplacée à marche forcée de Calais à Bordeaux, plus de 435 miles en moins de 3 semaines ! Notre mission était simple, rattraper les troupes françaises, et nous rendre maîtres de l'Aquitaine, dernière position de repli des Français, et unique porte d'entrée vers l'Espagne. Ce fut chose faite le 22 décembre.
Depuis quelques jours, les espions avaient rapporté mouvements en concentrations de troupes à quelques kilomètres au Sud Est de Bordeaux. Les Français allaient se battre, et leurs intentions étaient claires, mettre fin à notre progression.
Le soleil pointait seulement lorsque nos armées se sont rencontrées sur le champ de bataille. Les troupes Impériales avaient établi de solides positions sur les hauteurs, et leurs flancs étaient couverts par 2 régiments de cuirassiers. Les déloger ne serait pas facile.
Pendant des heures la bataille ne fut faite que d'avancées timides et de brefs échanges de tir, les forces en présence s'équivalaient, et l'issue de cette bataille serait déterminante.
La cavalerie Française a lancé de nombreuses charges sur nos premières lignes, causant des pertes terribles à notre infanterie légère. Nous disposions d'une force de cavalerie plus nombreuse que celle de l'ennemi. Ainsi, après quelques affrontements, leur nombre a été suffisamment réduit pour qu'ils ne représentent plus une menace.
Le Maréchal N. Koutovski, commandant en Chef des forces de l'Alliance du Nord, dirigeait l'armée. Il a décidé d'un mouvement de flanc massif, engageant la majeure partie de nos troupes sur notre aile droite. La moitié de notre infanterie a donc été chargée d'enfoncer l'aile gauche française, pendant que je menais notre cavalerie sur leurs arrières.
Sur notre gauche, quelques régiments devaient appuyer notre progression et contenir un éventuel mouvement ennemi.
L'attaque a été d'une violence inouïe. Pendant de longues minutes, la fumée des mousquets bloquait toute vision, du combat d'infanterie ne nous parvenaient que des cris. Les Français tenaient bon, bien décidés à conserver leur colline... et leur pays. Une compagnie entière d'Highlanders, fleuron de l'Armée de sa majesté a été massacrée par des grenadiers Français. Le combat était serré, et une victoire à la Pyrrhus nous aurait couté la guerre. Mais moi et la cavalerie sommes arrivés sur leurs arrières, nous avons chargé dans le plus grand des fracas. Une balle m'a frappé l'épaule, mes hommes m'ont poussé vers l'arrière, craignant de me voir périr.
Les Français se sont repliés dans le plus grand désordre, nous les avons poursuivis de longues minutes, sabrant chaque homme qui passait à notre portée. Puis nous avons rebroussé chemin, nous somme allé récupérer nos blessés et rassembler nos morts.
Le massacre a été tel que nous avons été surpris d'apprendre que la moitié des Français avaient réussi à fuir et à se rassembler. Enfin, avoir mis hors combat la moitié de l'armée ennemie restait une grande victoire, même si nous avons payé le prix fort: un tiers de nos hommes morts ou blessés, soit 30,000 pertes humaines.
La voie vers Barcelone nous est ouvertes, mais les Français se rassemblent encore, et la progression sera de plus en plus compliquée.
Journal du Cpt George L. Campton, 1st King's Dragoon Guards
Samedi 22 Décembre 1812
Nous avions débarqué depuis plusieurs semaines à présent, mais l'ennemi continuait de se dérober. Nous qui avions posé le pied en France avec toute l'ardeur possible, nous commencions à perdre patience et entrain.
L'armée s'est déplacée à marche forcée de Calais à Bordeaux, plus de 435 miles en moins de 3 semaines ! Notre mission était simple, rattraper les troupes françaises, et nous rendre maîtres de l'Aquitaine, dernière position de repli des Français, et unique porte d'entrée vers l'Espagne. Ce fut chose faite le 22 décembre.
Depuis quelques jours, les espions avaient rapporté mouvements en concentrations de troupes à quelques kilomètres au Sud Est de Bordeaux. Les Français allaient se battre, et leurs intentions étaient claires, mettre fin à notre progression.
Le soleil pointait seulement lorsque nos armées se sont rencontrées sur le champ de bataille. Les troupes Impériales avaient établi de solides positions sur les hauteurs, et leurs flancs étaient couverts par 2 régiments de cuirassiers. Les déloger ne serait pas facile.
Pendant des heures la bataille ne fut faite que d'avancées timides et de brefs échanges de tir, les forces en présence s'équivalaient, et l'issue de cette bataille serait déterminante.
La cavalerie Française a lancé de nombreuses charges sur nos premières lignes, causant des pertes terribles à notre infanterie légère. Nous disposions d'une force de cavalerie plus nombreuse que celle de l'ennemi. Ainsi, après quelques affrontements, leur nombre a été suffisamment réduit pour qu'ils ne représentent plus une menace.
Le Maréchal N. Koutovski, commandant en Chef des forces de l'Alliance du Nord, dirigeait l'armée. Il a décidé d'un mouvement de flanc massif, engageant la majeure partie de nos troupes sur notre aile droite. La moitié de notre infanterie a donc été chargée d'enfoncer l'aile gauche française, pendant que je menais notre cavalerie sur leurs arrières.
Sur notre gauche, quelques régiments devaient appuyer notre progression et contenir un éventuel mouvement ennemi.
L'attaque a été d'une violence inouïe. Pendant de longues minutes, la fumée des mousquets bloquait toute vision, du combat d'infanterie ne nous parvenaient que des cris. Les Français tenaient bon, bien décidés à conserver leur colline... et leur pays. Une compagnie entière d'Highlanders, fleuron de l'Armée de sa majesté a été massacrée par des grenadiers Français. Le combat était serré, et une victoire à la Pyrrhus nous aurait couté la guerre. Mais moi et la cavalerie sommes arrivés sur leurs arrières, nous avons chargé dans le plus grand des fracas. Une balle m'a frappé l'épaule, mes hommes m'ont poussé vers l'arrière, craignant de me voir périr.
Les Français se sont repliés dans le plus grand désordre, nous les avons poursuivis de longues minutes, sabrant chaque homme qui passait à notre portée. Puis nous avons rebroussé chemin, nous somme allé récupérer nos blessés et rassembler nos morts.
Le massacre a été tel que nous avons été surpris d'apprendre que la moitié des Français avaient réussi à fuir et à se rassembler. Enfin, avoir mis hors combat la moitié de l'armée ennemie restait une grande victoire, même si nous avons payé le prix fort: un tiers de nos hommes morts ou blessés, soit 30,000 pertes humaines.
La voie vers Barcelone nous est ouvertes, mais les Français se rassemblent encore, et la progression sera de plus en plus compliquée.
Dernière édition par Nade le Jeu 27 Déc - 3:04, édité 1 fois
Nade- Messages : 2327
Date d'inscription : 15/09/2011
Age : 31
Localisation : Besançon
Re: Journaux de Guerre
Nade a écrit:Une compagnie entière d'Highlanders, fleuron de l'Armée de sa majesté a été massacrée par des grenadiers Français.
Sinon. Mise en scène assez sympa, simple à lire, et bien retranscrite, GG Nade
Erik_le_Rouge- Messages : 3572
Date d'inscription : 08/10/2011
Age : 28
Localisation : Noisy-le-Grand, 93.
Re: Journaux de Guerre
Il faudrait penser à ajouter un petit côté RP aux batailles, genre les généraux qui se retrouvent au milieu du champs de bataille pour se saluer.
Furix- Messages : 560
Date d'inscription : 11/09/2012
Age : 30
Localisation : 19 Limousin (alias : Trou perdu)-->Brive la Gaillarde
Re: Journaux de Guerre
A parce que c'est RP ça ^^ à part si t'a envie de signer un cessez le feu, je voie pas des généraux tailler la bavette avant de s'étriper, c'est plus la guerre en dentelle làFurix a écrit:Il faudrait penser à ajouter un petit côté RP aux batailles, genre les généraux qui se retrouvent au milieu du champs de bataille pour se saluer.
Sinon j'aime bien le style de la retranscription ...
Telnitz- Messages : 295
Date d'inscription : 21/08/2012
Re: Journaux de Guerre
Ne cherche pas, je revenais des fêtes de noël en dormant seulement 3h30.
Furix- Messages : 560
Date d'inscription : 11/09/2012
Age : 30
Localisation : 19 Limousin (alias : Trou perdu)-->Brive la Gaillarde
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